
Prof Djibs Sbk - DJ
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CONSEILS
I - POUR NON PRATIQUANT(E)S
II - POUR DANSEURS(SES)
ET PROFESSEURS(ES)
III - L'INVITATION À DANSER
IV - DANSER AVEC UNE DÉBUTANTE
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I - CONSEILS POUR NON PRATIQUANT(E)S
Qu'est-ce que la danse en générale (sans distinction entre danses de couple et danses individuelles) ?

Textes du Professeur Djibs / non libre de droit.
Tant de préjugés pleuvent sur la danse, d'où la nécessité de dépoussiérer !
Depuis la nuit des temps, la danse fait partie de la vie de l'humanité (fêtes populaires, la récolte des semailles, rites et religions, naissance, mariages, célébrations de paix ...).
Elle est donc aussi vieille que l'humanité.
Danser, même au sens moderne du terme, n'est pas que de la gymnastique, c'est une philosophie de vie. C'est entre autres, appréhender la vie sous l'angle positif malgré ses hauts et bas.
Danser, c'est avant tout, une autre façon d'aller vers les autres pour nouer des liens. Ne surtout et surtout pas se tromper en construisant dans sa tête une illusion qui consisterait à confondre automatiquement la notion de liens humains avec la notion de "rencontre amoureuse" ou "envie de toi". Tous les danseurs et danseuses ne sont pas en quête d'âme soeur, ils ne sont pas tous des célibataires non plus. Pourtant, toutes ces personnes, dans le feu de l'action, impressionnent et séduisent leur partenaire de danse. La séduction fait partie du jeu. Mais, séduire au sens de la danse, c'est l'art de captiver l'attention sur soi comme le fait tous les artistes du monde. Danser, c'est de l'art, c'est donc être artiste. Une invitation à danser ou l'acceptation d'une invitation à danser n'est pas synonyme d'une invitation à coucher, c'est avant tout partager le même centre d'intérêt ensemble comme le sport ou la musique qui peut passionner toute personne. Si la danse était = à "sexe ou amour" sous prétexte que dans la danse il y a la séduction et la sensualité, les gens n'auraient pas besoin de créer des sites de rencontres amoureuses qui d'ailleurs ne parlent pas de danse !
Cependant, il n'y a pas de règles sans exception : il peut arriver que certaines personnes viennent à la danse pour le sexe, exactement comme d'autres peuvent aller dans une salle de sport pour la quête d'âme soeur et non pour le sport lui-même.
Les liens humains, si et seulement si ils sont bien construits, peuvent plus tard évoluer entre certaines personnes et devenir une vraie relation de confiance. A partir de là, ces personnes, en général en dehors de la danse, peuvent ou pas décider d'être ami(e)s pour partager encore d'autres centres d'intérêts car il n'y a pas que la danse comme activité récréative. Et plus tard, ces personnes sont libres de décider de faire évoluer encore ou pas leur relation amicale vers l'amour.
La danse n'est pas la condition de cette amitié ni de cet amour sinon on quitterait son ami(e) ou sa/son compagne/compagnon parce que celui-ci ou celle-ci ne peut plus ou veux plus danser ! La condition réelle de cette amitié ou de cet amour, ce sont d'abord, la bonne communication et verbale surtout (écoute réciproque), les affinités, la compatibilité de caractères. Donc, devenir l'ami()e ou l'amour d'une autre personne en soirée dépend de cette personne et vous. La danse n'y est pour rien car cela pourrait se passer même en dehors de la danse.
De par mon expérience, je pense que la danse est l'une des rares activités récrétatives qui permet à toute personne de se retrouver tout de suite de façon romantique dans les bras d'une autre personne inconnue durant toute la musique comme s'elles se connaissaient avant !
Quelqu'en soit l'endroit où se déroule cette danse (même dans la rue), la personne inconnue (votre cavalier ou cavalière) ne va pas avoir la même attitude que celle qu'elle aurait eu en dehors du contexte de la danse. C'est une qualité, une marque, voire un pouvoir magique de la danse !
Si vous ne croyez pas à cette magie, essayez donc en dehors du contexte de la danse, par exemple dans la rue ou dans un restaurant, de vous mettre tout de suite dans les bras d'une personne inconnue juste pour une seconde. Je parie que vous-vous souviendrez longtemps de sa réaction ! La personne inconnue va sans doute fuir ou crier au secours en vous reléguant au rang de personne ayant un problème psychiatrique ou encore une personne borderline ! Et çà, c'est le moindre mal car elle peut même porter plainte pour agression physique ou atteinte à son intégrité, à sa pudeur sous la contrainte.
La danse ne vous juge pas, mais certain(e)s danseurs ou danseuses peuvent vous juger, voire vous rejeter en confondant votre personnalité avec votre attitude. Or, la personnalité est qui on est, tant disque l'attitude dépend de qui on a en face.
Ainsi, au cours de la danse et après la danse, la sympathie voire l'amitié des autres, tient compte de la qualité de votre nature à leurs yeux. Ce qui est tout à fait logique car on ne choisi pas sa famille mais on choisi ses ami(e)s.
Cette nature-là n'a rien à voir avec vos diplômes ou vos succès intellectuels car ce n'est pas une question d'intelligence scolaire ou universitaire, mais d'intelligence de l'école de la vie ! Il y a la maturité intellectuelle et il y a la maturité de l'école de la vie qui ne s'acquiert que dans la vie et pas à l'école.
Ne vous y trompez pas, la danse est un facteur de sociabilité car elle permet de créer du lien entre les personnes, mais elle ne change pas la nature individuelle ou le comportement de chaque personne dans un groupe. Vous êtes ce que vous êtes avant de venir à la danse.
C'est parce que certaines personnes ne font pas tous ces distinguos qu'elles finissent par être déçus de ne pas avoir trouvé de vrai(e)s ami(e)s sinon que de simples connaissances, ou de ne pas avoir trouvé l'âme soeur depuis des années de pratiques dansantes. Sauf que partout où vous allez votre personnalité et votre attitude vous suivent et ce n'est pas la faute de la danse !
Danser, c'est partager sa bonne humeur le temps d'une soirée par exemple, c'est sourire avec l'autre, c'est aussi le rire qui fait du bien au moral, et voire même faire rire les autres. D'autant plus que certaines personnes peuvent rester longtemps sans rire au point de ne trouver une issue ou le salut qu'en allant dans des spectacles humoristiques qui ne sont non plus à déplorer.
Danser, c'est "voyager", et "voyager"(dans la philosophie de la danse), ce n'est pas seulement changer de lieu géopgraphique, c'est changer sa perception de soi, de l'autre, c'est changer sa perception du monde. C'est voir les choses plus large et non réduite, c'est avoir une certaine maturité d'esprit en ne restant pas enfermer dans les options binaires.
Danser, c'est s'amuser avec les autres sans trop se prendre la tête car la vie est belle et trop courte. Le tout placé sous le signe de la convivialité.
Danser, c'est aussi rester jeune car c'est un anti-âge bio, jusqu'à preuve de contraire !
Donc, à consommer d'urgence !
A présent, voici, de par ma humble expérience, quelques raisons qui peuvent pousser certaines personnes "non pratiquantes" de la danse à éviter celle-ci ou à éviter les soirées.
Certes, ces raisons sont compréhensibles et respectables mais elles restent discutables et donc à relativiser sans la prétention de juger personne.
Chaque personne est libre de pratiquer ou non la danse quand elle veut où elle veut.
Mes conseils sont simplement le fruit d'une longue expérience professionnelle et s'ils peuvent servir ou aider certaines personnes ou plus de monde, tant mieux !
1) Je n'ai plus l'âge
"Je n'ai plus l'âge" pour pouvoir danser est compréhensible. Cependant, c'est sans doute la raison première qui reste à relativiser ! Ne jamais avoir pratiqué aucune danse auparavant n'est pas un handicap. On est pas obligé de pratiquer une danse précise. Il y en a tellement qu'on a l'embarras du choix (des milliers de danses de couple et de danses individuelles). Les postures du danseur et de la danseuse varient énormément d'une danse à une autre. Il existe forcément une danse dont la posture vous plaira ou conviendra à vôtre âge à moins que vous ne pouvez pas marcher. Tant qu'on est pas malade et qu'on peut marcher, on peut danser à son propre rythme !
Il ne s'agit donc pas de danser comme un jeune mais de danser comme vous pouvez, comme vous voulez en profitant de la joie de vivre. Cet exercice ne peut qu'être bénéfique pour vous physiquement, socialement et moralement.
Donc, l'âge ne semble pas être un frein.
2) Je suis trop gros ça me met mal à l'aise, j'ai des rondeurs et on les regarde, je ne suis pas souple : des arguments qui sont on ne peut plus cultes !
L'argument du poids et de la souplesse est compréhensible mais ne semble pas tenir. On a vu des milliers des gens de forte corpulence à travers le monde participer même à des concours de danse ou danser avec des stars à la télévision, sans se préoccuper de leur poids ni de leur taille. En effet, ces personnes de forte corpulence ont inversé la situation en leur faveur. Ces personnes ont réussi à faire ce que j'appelle le "judo social" voire même le "judo intellectuel", c'est -à- dire une sorte de "tacle" subtile contre le regard des gens qui ont tendance à prendre leur distance envers elles. Mais, on est pas obligé d'aller à la télévision, et ce n'est ni évident ni facile pour tous.
En ce qui concerne le poids, tout se passe dans la tête et c'est vous qui décidez ! Le premier juge et le premier amour de toute personne sont son propre tribunal intérieur et son propre amour de soi-même. Si, (je parle au conditionnel sans prétendre juger personne), avant d'aller à une danse, vous avez déjà une image négative de vous-même, le regard des autres ne ferait qu'aggraver la situation. Or, vous ne pouvez pas assigner le regard des autres en justice car chaque personne est libre de regarder ou pas ce qu'elle veut.
Donc, allez à la danse comme vous êtes !
La danse est un sport à part entière au cours duquel vous prenez du plaisir tout en perdant du poids sans être soumis à un régime draconien sous couvert de
la dictature de la minceur qui reste l'un des "fléaux de la société moderne" prêché par les tabloïdes ou magazines de modes pour doper leur ventes.
En travaillant la posture, on travaille son gainage, ce qui a tendance à développer sa masse musculaire et gainer son ventre
Cependant, ne vous lancez pas dans la danse dans l'unique but de perdre du poids mais de vous amuser car si vous projetez de perdre 10 ou 15 kilos voire plus, et que finalement vous ne perdez que 0, 001 kilo, vous abandonnerez la danse en la taxant de faux remède !. Or, la perte de poids doit être dès le départ, envisager comme une valeur ajoutée à la joie de vivre et de partager qu'offre la danse.
Quant à la souplesse en danse, elle n'est réellement travaillée que dans un but esthétique, pour des spectacles. Faire un grand écart, ça impressionne, c'est beau, mais cela n'a jamais fait un bon danseur ou une bonne danseuse ! La plupart des danses de couple et individuelles se font en social, et le but d'une danse sociale ou collective est de faire en sorte que les participants passent du bon temps ensemble sans se préoccuper de leur physique et sans faire des pirouettes ou des acrobaties. La danse sociale n'est pas un concours de beauté ni un casting ou un appel d'offre pour recrutement de mannequins !
Donc, le poids et la souplesse ne semblent pas être des conditions sine qua none pour se lancer dans la danse qui est une des bonnes résolutions en matière de disciplines sportives.
3) Je ne suis pas bien en ce moment, avec la solitude et le stress, le bernout (syndrome d'épuisement au travail), je ne veux pas sortir :
Depuis des décennies, toutes les études corroborent le fait que la danse (de couple ou individuelle) diminue le stress grâce à l'attention portée aux mouvements et à la musique. Déjà, la nature même de la danse aide à combattre le repli sur soi impliqué par la dépression. Les émotions refoulées peuvent être libérées.
La posture du corps est ouverte, optimiste. Les interactions sociales contribuent aussi à une augmentation de la confiance. Non seulement danser permet de soulager les déprimes passagères, mais les recherches démontrent que cela peut également avoir un effet significatif sur les personnes souffrant d'une réelle dépression. La danse peut fournir une opportunité pour améliorer la perception de son corps et réduire les déséquilibres liés aux stress.
Certes une cure de danse n'est pas un remède à tous les maux, mais, sortir danser et peut être rencontrer du monde, partager, rire, s'amuser, semble mieux que le repli sur soi et la vengeance sur les comprimés d'antidépresseurs.
Donc, la danse peut faire office de thérapie.
4) Jamais, je n'y arriverai à apprendre à danser, je suis nul(le), j'ai pris quelques cours avec des professeurs, mais ça n'a rien donné.
" L'impossible recule devant celui qui avance" Ella Maillart.
Il y a un début à tout. Rien ne semble impossible quand on aime et persévère ! Encore faut-il qu'on s'y mette déjà. De par ma longue expérience professionnelle, J'estime que personne n'est nulle même s'elle est débutant(e). Chaque personne possède naturellement des compétences qu'elle ignore. La danse en générale, est depuis la nuit des temps, dans le gène humain, donc la clé de votre réussite n'est pas dans la main du professeur mais en vous : votre volonté, votre amour de la danse et surtout votre persévérance. Tout le monde sait danser, mais tout le monde ne sait pas qu'il sait danser, qu'il est capable d'apprendre et évoluer à son propre rythme. Mais, si dès le départ, vous-vous disqualifiez en disant ou en intériorisant que vous n'êtes pas capable, vous ne mettez pas les chances de votre côté, car c'est psychologique.
Peu importe que les autres participant(e)s avancent plus vite que vous, ou que vous êtes trop en retard par rapport à eux, ce n'est pas un concours ni un championnat ! D'ailleurs un bon professeur ne doit pas se limiter à faire que du collectif mais aussi de l'individuel pour tenir compte et respecter le rythme d'évolution de chaque participant(e) à son stage ou cours. Les premiers qui comprennent les premières figures dès les premières semaines ne seront pas forcément les meilleurs danseurs ou danseuses ni forcément ceux qui vont comprendre les autres figures à venir. Des fois, on peut commencer la danse avec beaucoup de difficultés mais finir plus tard avec facilité là où d'autres auront des difficultés à comprendre. Tout est relatif.
Croyez en vous et allez-y, persévérez, car dans la vie, dans tout ce que l'on apprend, le chemin parcouru est souvent plus important et plus riche que le résultat visé. Mêmes les échecs sont fait pour qu'on puisse mieux réussir, mieux comprendre.
Si un(e) professeur(e) de danses ou une école de danses ne vous convient pas, changer pour une autre ou un autre, mais ne changer pas votre choix de la danse si vous y tenez.
Donc, votre réussite, me semble t-il, dépend de votre choix et de votre persévérance.
5) Le procès que certaines personnes font aux soirées est : "il n'y a rien de mieux pour casser son couple"
Personnellement, dans aucun de mes stages ou cours ou soirées, je ne dis aux participant(e)s qu'il s'agit d'un "meetic.danse" ou d'une soirée intitulée
"rencontres-amoureuses.danse" !
Non, la danse n'est pas une entreprise matrimoniale.
En danse, le but premier est de partager une danse. Rien de plus, sinon, il existe des milliers de sites de rencontre ! C'est sûr que si vous êtes célibataire et que vous dansez avec 10 ou 20 célibataires, il y a des chances pour que des relations se créent et voire évoluent.
Et le plaisir de danser physiquement avec une fille ou un garçon en retour de rien sera toujours supérieur à la frustration de se griller en tentant de draguer virtuellement une autre par écran interposé, même si le virtuel peut marcher des fois pour certaines personnes.
En soirée, il ne faut pas ignorer que les garçons qui dansent pour la drague uniquement, ça se voit, et ça ne donne pas envie de danser avec !
Ni la soirée ni la danse en soi, ne peut être indexé sur le banc des accusés comme étant le "diable" briseur de couple. Le coupable est ailleurs caché dans le couple. En soirée, si on décide d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte, c'est qu'on est pas vraiment heureux avec qui on vit. Si la danse ou la soirée réussie à pourrir la vie d'un couple, c'est qu'il y avait déjà un ver dans le fruit.
En plus, contrairement aux idées reçues, les soirées dansantes ne sont pas le premier facteur de rencontres amicales ou amoureuses même s'elles peuvent occasionner des fois ! Le facteur premier de la très large majorité des rencontres amicales et amoureuses y compris mêmes les mariages, c'est le lieu de travail. Les soirées dansantes ne viennent qu'en quatrième position après le lieu de formation et d'études !
C'est ainsi, qu'en général, les gens vont en soirée en petits groupes de collègues de travail ou de formation ou d'études, pour décompresser, pour s'amuser car il est plus facile de sortir avec un(e) collègue de travail ou de formation ou d'études qu'on connait plus ou moins, qu'avec une inconnue avec qui on a simplement partagé une danse ou avec une personne qu'on connait à peine.
C'est aussi sur le lieu de travail que se met en place, petit à petit, les circonstances qui finissent par fragiliser et briser la majorité des couples. Donc, si on commence à voir le danger dans les soirées, on finira par voir le pire danger sur le lieu travail et voire partout !
Même dans les soirées dédiées aux "célibataires", des personnes ou des couples peuvent se rendre pour d'autres raisons outre que la recherche de l'âme soeur.
En effet, nous sommes dans un monde où la solitude et voire l'égoïsme gagne du terrain. Il se peut que certaines personnes déjà en couple aillent en soirée en espérant simplement avoir la chance de rencontrer des personnes sympathiques et élargir leur sphère d'ami(e)s. Il y a des couples qui peuvent s'ennuyer à deux. L'interaction ou les visites de ces nouveaux, nouvelles ami(e)s du couple est bénéfique pour celui-ci qui peut ensuite partager d'autres centres d'intérêts avec eux/elles. Enfin, ces ami(e)s du couple peuvent faire office de "conseils ou de soutien" quand le couple est en turbulence, bât de l'aille ou traverse une période de "vache maigre sentimentale".
Donc, si jamais un couple doit être brisé par une rencontre faite dans une soirée, le problème viendrait en général du couple, et non de la danse qui ne peut qu'être le révélateur, l'accélérateur, le catalyseur.
II - POUR DANSEURS(SES)
ET PROFESSEURS(ES)
Quel est le rôle du danseur et de la danseuse ?
Qui des deux a plus de responsabilité en cas de dysfonctionnement
dans la danse de couple?
Aperçu
Définition de danses de couple :
On désigne par danses de couple, les danses à deux ou les danses de salon ou les danses de société ou encore les danses sociales, parce qu'elles se pratiquent à deux partenaires avec un principe, un homme et une femme.
L'homme désigne le danseur ou le cavalier. La femme désigne la danseuse ou la cavalière. Donc, dès le départ, ces danses soulèvent la question de genre masculin et féminin.
Quant à la "danse de couple" elle-même, elle semble faire office de "cheval" pour faire "voyager" le cavalier et la cavalière en leur procurant une joie et un plaisir à partager.
Sauf qu'un "cheval" peut certes être monté par deux personnes mais il ne peut être dirigé par deux personnes (cavalier et cavalière) en même temps au risque d'affoler l'animal ou le faire partir au galop incontrôlé dans tous les sens, et se retrouver toutes les deux personnes aux urgences !
Vous ne croyez pas ? Je vous conseille d'y prendre le temps de méditer avant de souscrire à ce forfait "apocalyptique" qui peut frôler le "suicide volontaire".
Et si vous ne croyez toujours pas, essayez à deux personnes en même temps en donnant, chacun(e), des instructions différentes au cheval, et vous verrez ! Et le cheval n'y sera pour rien !
En effet, les pas du cavalier et de la cavalière sont différents dans toutes figures d'une danse de couple. Par exemple, le cavalier commence toujours du pied gauche alors que la cavalière commence toujours du pied droit, sinon il n'y a pas de symétrie et donc ça ne marche pas.
Que la cavalière soit devant ou derrière le cavalier sur le "cheval", peu importe, ce "cheval" ne peut être dirigé que par l'une des deux personnes avec le concours de l'autre, mais pas en même temps.
On peut alors se poser la question de savoir : quelle est la règle dans les danses à deux pour que le "cheval"(la danse) ne s'affole pas ? et quel est le rôle de la cavalière et du cavalier selon cette règle ?
En matière de danse de couple, que la danseuse (cavalière) soit débutante ou pas, peu importe, le danseur (cavalier) est présumé " fautif " en cas du "galop incontrôlé" du "cheval" ou en cas de problème dans la conduite de la danse.
C'est le dénominateur commun ou la règle commune à toutes les danses de couple, et j'en suis pour rien.
Cette situation met une énorme pression sur les épaules du danseur, certes, mais cela doit pousser davantage les danseurs à bien apprendre la danse pour faire rêver les danseuses tout en prenant du plaisir à partager avec humour et du rire.
Entrée en matière :
Pourquoi le danseur est-il présumé fautif ?
Pour répondre, il faut d'abord dépoussiérer en commençant par se poser simplement la question suivante : qui guide qui dans la danse à deux ? ou qui impulse qui ? ou qui prend l'initiative de faire telle ou telle figure ?
La réponse, nous la connaissons tous, c'est le danseur qui mène la danse.
En effet, la salsa (tous ses styles), le son, la lambada, la bachata, la kizomba, le cha-cha-cha, le tango, le rock n roll, le jive (cousine du rock), le west coast swing, le lindy hop, le boogie-woogie, le foxtrot, la rumba, le mambo, le meringué, la valse (anglaise et viennoise), le zouk et d'autres ... sont toutes des belles danses de couples, des danses de séduction voire sensuelles, des danses romantiques, sportives, récréatives et facteurs de rencontres, de sociabilité.
Mais l'envers de ce magnifique décor est qu'elles sont toutes des danses "machos" et j'en suis pour rien.
La danse étant une communication non verbale, la danseuse doit se laisser guider même s'elle a un talent digne de celui d'une danseuse étoile. La danseuse doit se placer dans un état de réceptivité que de réflexion ; elle doit être en confiance avec son partenaire et lâcher prise pour ressentir les mouvements que ce dernier lui propose.
Par conséquent, sous l'empire de ce "machisme" à peine voilé, les prises d'initiatives de la danseuse existent mais elles sont très limitées voire inexistantes dans la plus part des danses de couple.
En plus, dans les danses de couple, le danseur doit "sécuriser" sa partenaire, avoir le guidage léger mais précis. Dès lors, la messe est dite !
Donc, les danses de couples sont des danses "viriles", et la présomption de responsabilité du danseur vient de là, car on ne peut pas être celui qui dirige les opérations et vouloir se dédouaner de toute responsabilité en cas de dysfonctionnement.
Mais, ne vous y trompez pas, la virilité en soi n'est pas un mal et ce n'est pas un phénomène nouveau car même dans l'amour ou la vie de couple qui ne date pas d'aujourd'hui, il y a plus ou moins aussi de la virilité et les gens ne semblent point voir un problème à ce niveau. La virilité est l'ensemble des caractères physiques propres à l'homme et on n'y peut rien contre cela. Également, la féminité est l'ensemble des caractères propres à une femme, et on n'y peut rien contre cela. Cependant, un homme peut avoir une dose de féminité et une femme peut avoir une dose de masculinité. Bref, la virilité n'est pas le problème.
En revanche, ce qui peut poser problème, c'est le comportement inhumain ou irrespectueux voire rabaissant du danseur envers la danseuse, au cour de la danse (on développera cette partie dans les paragraphes suivants).
Il ne faut donc pas se limiter à l'envers de la médaille en regardant les danses de couple avec des lentilles de recherche de l'égalité parfaite au risque de les rejeter !
Il faut les regarder avec des lentilles de la complémentarité et de l'interdépendance entre danseur et danseuse dans la conduite de la danse car c'est la danseuse qui met le danseur en valeur et inversement.
Il ne faut pas se limiter à ce à quoi les règles des danses de couple renvoient, mais plutôt profiter pleinement et avec joie, du plaisir et du bonheur partagé que ces belles danses procurent.
Exception "relative" à la présomption de "faute" du danseur
Il peut arriver qu'au cours de la danse, le danseur et la danseuse ne soient pas connectés physiquement durant un instant, c'est alors l'occasion pour la danseuse, s'elle veut, de faire des "étincelles" en solo (c'est-à-dire faire tous les mouvements, gestes ou styles qu'elle veut en danse individuelle).
Pendant la danse en solo, chacun des deux (danseur et danseuse) est en principe responsable de ces gestes.
Mais, même à ce niveau, le danseur doit rester galant, respecter l'espace ainsi que la liberté de gestes et de déplacements de la danseuse tout en veillant subtilement sur elle afin de la protéger par exemple d'un éventuel faux pas ou d'un geste involontaire d'un autre danseur ou danseuse.
Encore faut-il que le danseur ne soit pas situé à "une année lumière" de la danseuse pendant la danse en solo.
Le comportement inhumain ou irrespectueux voire rabaissant du danseur envers la danseuse, au cour de la danse .
Le côté humain doit précéder le côté mécanique dans la danse. La danseuse n'est pas un "robot" ni un "mannequin" sans âme qu'il faut utiliser pour meubler le décor dansant. Idem pour le danseur. La danse ne consiste pas seulement à se rencontrer et faire mécaniquement ou sportivement des figures ensemble.
En effet, dans la philosophie ou l'esprit de la danse de couple, le danseur et la danseuse forment " 1 " même s'ils sont physiquement " 2 " . Ce " 1 " est humainement supérieur au " 2 " parce que " 1 " ici signifie NOUS (danseur et danseuse ensemble), alors que " 2 " signifie " JE " (c'est-à-dire, on danse tous les deux, mais c'est chacun pour soi).
Donc, danser avec l'esprit de " 2 " c'est intégrer l'égoïsme voire la solitude dans le couple danseur. Exemple : un danseur dont le seul souci est de faire valoir ses propres talents devant le public de la soirée, fait des figures que sa partenaire ne comprend pas, quitte à humilier celle-ci devant les gens. Par conséquent, sa partenaire peut avoir le sentiment d'avoir été seule ou de n'avoir pas existé pendant la danse.
Donc, ce n'est pas parce qu'on danse à deux, qu'on ne peut pas avoir le sentiment d'avoir été seul(e). On peut se sentir seule ou seul même en plein milieu d'une soirée ou d'une salle remplie de monde avec une bonne ambiance ! Tout dépend du contexte et des circonstances. On peut aussi ne pas se sentir seule ou seul dans une soirée où il n'y a que très peu de personnes, et rentrer chez soi satisfait d'avoir passé un bon moment inoubliable. Si le but de votre sortie est réellement de venir danser et passer du bon temps avec les autres ce n'est pas la quantité des personnes présentent à une soirée, ni le nombre de fois que vous avez danser qui va vous satisfaire, mais ce que vous avez partagé et ressentie avec les autres dans la convivialité. Des fois, une seule danse avec une seule personne attentionnée vous remplie de joie, de bonheur et voire de souvenir inoubliable ! Et des fois, vous avez beau danser avec tout le public de la soirée, vous ne rentrerez pas satisfait.
L'esprit de " 1 " est une valeur rare en voie de disparition. A préserver d'urgence !
Quant à l'esprit de " 2 ", certains des danseurs qui y souscrivent à ce forfait ne sont pas forcément conscient des conséquences, quand ils sont dans le feu de l'action. Ils les découvrent après.
Donc, ce n'est pas toujours volontaire ou intentionnel, de la part des auteurs.
Le danseur ne se sert pas de sa partenaire de danse comme une chose, mais il se sert de la danse afin que sa partenaire, s'elle le veut, puisse les faire briller tous les deux ! C'est la danseuse qui a le dernier mot même si c'est le danseur qui guide. Derrière chaque danseur, il y a une grande danseuse même s'elle est débutante car ce qui compte surtout, c'est la participation de celle-ci au projet commun et non sa capacité à comprendre toutes les figures que le danseur lui impulse. Aussi, en matière d'apport de touche de sensualité, c'est la danseuse qui permet à la danse de couple d'avoir ses sept lettres de noblesse, et d'avoir ce synonyme de "danses sensuelles". Une danse de couple privée d'une touche de sensualité feminine est une belle rose sans parfum (sans charme).
C'est dire toute l'importance du rôle de la danseuse dans la réussite de la danse de couple.
Si les choses tournent mal sur la piste, et vous (danseurs) pensez que ce n'est pas de votre faute, alors vous devriez essayer d'aller à la source du problème avec le maximum de tact. C'est toujours préférable si vous découvrez après que le problème venait de vous. Et même si la danseuse a sa part de responsabilité, le danseur doit toujours rester galant et considérer avec modestie que comme c'est lui qui mène la danse, il est alors le fautif.
Donc, il ne doit jamais créer une dispute, ni avoir l'air condescendant, mais simplement faire rêver la danseuse.
Voyons à présent, des situations diverses.
1) Si la danseuse est une vraie débutante et le danseur est expérimenté et en plus n'est pas égoiste mais est attentif à sa partenaire débutante, alors le couple peut fonctionner jusqu'à la fin de la danse. Cela ne veut pas dire que la danseuse débutante n'a rien à apprendre ! Elle doit au minimum se laisser guider sans faire des résistances qui pourraient bloquer le bon guidage du danseur. Puis, avec le temps, elle évoluera et ainsi, les réflexes et les automatismes s'installeront dans son cerveau.
Cependant, le danseur expérimentée doit avoir certaines qualités. Cela ne signifie pas qu'il doit être parfait d'autant plus que nul ne peut prétendre être parfait.
La danse est un jeu, alors, le bon danseur doit avoir le sens de l'humour dans ses gestes, ses guidages, et faire rire de temps à autre la danseuse. Un bon danseur ne se résume pas seulement à une somme de connaissances ou une "bibliothèque de figures". Il est aussi quelqu'un qui a de la sensibilité, du respect pour sa partenaire de danse. Il doit éviter de faire des figures que la danseuse ne maitrise pas. Faire des fantaisies ou des belles figures pour séduire, pour faire rêver la danseuse, ou impressionner le public de la soirée, fait partie du jeu. Mais, il faut savoit doser, savoir agir avec tact et un peu de diplomatie car tout dépend du niveau de la danseuse. Si la danseuse maitrise la danse, c'est l'occasion pour le danseur, s'il veut, de faire des "étincelles". Mais, si la danseuse est une vraie débutante, il doit s'adapter à la situation sans avoir honte, quitte à ne faire que des pas de base avec elle. Cela valorise la danseuse qui aura ainsi confiance en elle-même.
Si c'est la danseuse débutante qui, au cours de la danse, demande au danseur (qui connait bien la danse), de faire des belles figures compliquées, le danseur peut alors faire des "étincelles" mais en faisant tout de même attention pour ne pas la blesser car elle ne maitrise pas encore les fondamentaux.
Si le danseur persiste dans l'égoisme à faire des figures compliquées et incompréhensibles pour la danseuse, c'est à ses "risques et périls" car il se peut que cette danseuse ressente cette avalanche d'humiliation comme une piqûre de rappel. Or, si la danseuse est humiliée devant le public de la soirée, elle ne va pas renouveler le "bail" : la prochaine invitation du danseur va certainement se solder par un râteau (refus à plate couture).
2) En revanche si c'est la danseuse qui est expérimentée, et le danseur est un vrai débutant, alors c'est la quadrature du cercle (la galère pour tous les deux).
En effet, dans ces conditions, les carottes sont cuites ! Même si la danseuse a un talent digne de celui d'une danseuse "étoile", elle ne peut pas s'auto impulser ni s'auto guider au regard des règles de la danse à deux !
Dans la règle des danses à deux, l'impulsion et le guidage relèvent du rôle du danseur et non de la danseuse !
Si le danseur est un vrai débutant qui ne sait pas impulser et pire encore ne sait pas guider une danseuse, le bémol est que la danse de couple ne pourra même pas commencer ou n'ira pas loin. Il y aura un blocage, un trou noir.
C'est l'une des raisons sinon la raison principale qui fait qu'au cours des soirées dansantes, les filles ont tendance à vouloir danser surtout avec les hommes qui savent déjà danser et donc qui savent les impulser, les guider et les faire rêver, à moins que la personnalité ou les comportements de ces danseurs expérimentés soient perçus par les filles comme brutaux ou égoïstes dans la tenue de la danse, et donc qui en valent le détour. En effet, les filles observent toujours les danseurs sur la piste de danse puis rodent aux alentours des danseurs ou du danseur expérimenté afin d'avoir une chance de se faire inviter. Il arrive que se soient les filles elles-mêmes qui invitent les danseurs qu'elles estiment rassurants dans la conduite de la danse de couple.
Et même si au cours d'une soirée dansante (danse de couple), un danseur novice plaît à une danseuse qui voudrait danser avec lui, celle-ci ne pourra rien contre la règle de la danse de couple qui les empêchera de danser ensemble ! Qu'à cela ne tienne, la danseuse peut, au cours de la soirée dansante, discuter, faire connaissance, tenter de tisser un lien ou prendre un verre avec ce danseur novice.
Mais, il arrive qu'en soirée dansante (danse à deux), certains danseurs et danseuses s'affranchissent de la règle de danse de couple pour danser comme ils/elles veulent, face à face ou individuellement. A cet instant, ils/elles ne sont plus dans le cadre de la danse de couple mais de la danse individuelle dont la règle, en générale, est "Open mouvements". Cependant, dans certaines soirées à thème précis ou portant sur une danse de couple précise, certains organisateurs ne vous permettront pas de vous livrer à une danse individuelle quelconque entre les couples qui veulent danser tranquillement.
Par exemple, si vous allez à une soirée "Tango" (danse de couple), et vous-vous mettez à danser seule avec des mouvements de la danse "Techno", il y a une forte chance que les organisateurs viennent vous demander de quitter la piste de danse.
Donc, on est libre de choisir de danser comme on veut mais pas partout.
De toute façon, le danseur novice doit bien apprendre à danser ou du moins avoir un minimum de connaissances sur la danse à deux concernée avant de prétendre inviter une fille. L'idéal est de suivre d'abord quelques cours ou stages avant d'aller en soirée car si un danseur novice essuie plusieurs fins de non recevoir auprès de la gente féminine, son moral peut en prendre un coup, ce qui peut le pousser à prendre la poudre d'escampette.
Mais, une soirée n'est pas seulement un lieu de danse, c'est aussi un lieu de rencontres amicales, voire amoureuses, et un lieu de partages de bons moments autour d'un verre sur fond de musique et de discussions sympathiques.
Donc, il ne faut pas se priver d'aller en soirée sous prétexte qu'on est "nul" en danse car à force de regarder toujours les autres danser, on fini par apprendre quelque chose.
Autre hypothèse : la danseuse et le danseur sont tous les deux expérimentés.
Même si le danseur et la danseuse sont tous expérimentés, il faut reconnaitre que c'est le danseur qui prend l'initiative de faire sortir de son cerveau les figures que va pratiquer le couple.
En général, seul le danseur sait qu'elles sont les figures qu'il compte pratiquer avec la danseuse. Et des fois, le danseur lui-même ne sait pas exactement quelles sont les figures qui vont sortir naturellement de son cerveau durant la danse !
Donc, que la danseuse expérimentée puisse savoir à l'avance et dans l'ordre prévu par le cerveau du danseur ce que celui-ci va la faire faire à un moment précis de la danse et qu'elle puisse s'impulser elle-même au moment où il le faut, relève d'un tour de force digne de la magie !
Et même si le danseur et la danseuse avaient bien répété ensemble une figure, la danseuse ne peut la pratiquer sans les prises d'initiatives, les impulsions et guidages incessants du danseur. Telle est la règle des danses de couple.
Par exemples, dans la salsa, la bachata, le rock n roll, le jive, la valse, l'impulsion du danseur est plus visible. Tant disque dans la kizomba, le tango et le zouk l'impulsion existe mais elle a tendance à se confondre avec le guidage toujours exercé par le danseur.
3) L'impulsion et le guidage représentent l'ADN commun aux danses de couple
Le binôme " impulsion et guidage" est l'élément capital qui différencie les danses de couples des danses individuelles. Par exemple, si on retire l'impulsion et le guidage dans la salsa, elle devient une danse individuelle, et ainsi la plus part des figures de la salsa seront retirées aussi car elles sont jalonnées d'impulsions et de guidages.
L'impulsion et le guidage maintiennent la danseuse et le danseur dans un cadre où tous les mouvements et déplacements ne sont pas permis. Or, dans les danses individuelles en général, le principe c'est "open mouvements" et chaque danseuse ou danseur est totalement indépendant(e) comme un électron libre dans l'espace ou dans la galaxie sans être soumis au moindre effet de gravitation, à moins que la séduction, sous couvert d'une drague voilée, ou l'envie simplement de partager une danse côte à côte, s'y mêle.
Mais, ce principe " Open mouvements" reste à relativiser car toute danse individuelle qui a un NOM et donc qu'on peut identifier à travers les mouvements du danseur ou de la danseuse, signifie que cette danse individuelle a un minimum de règles (dans les mouvements et déplacements) qui permettent de la différencier des autres danses.
Par exemple, on est en général libre de danser comme on veut sur une danse individuelle. Mais, si vous allez dans une soirée à thème " 100% Techno" et vous vous mettez à danser le "Flamenco" sous prétexte que celui-ci est aussi une danse individuelle et que vous êtes libre de vos mouvements, il y a une forte probabilité que le public se pose des questions car les règles qui régissent l'architecture et l'enchainement des gestes et déplacements de l'un diffèrent de celles de l'autre.
Entre le "Techno" et le "Flamenco", il y a quand même un fossé abyssal.
Mais, danser l'un à la place de l'autre peut à l'inverse permettre de vous faire remarquer tout de suite par les amateurs ou amatrices de "fait original qui sort du commun" car, faire le "fou joyeux" peut des fois déclencher la sympathie de certaines personnes. Il peut même déclencher le rire qui fait du bien ! Et ce rire à son tour, peut engendrer des croisements de regards et de sourires, voire des échanges entre certaines personnes qui, sous couvert de timidité, s'ignoraient depuis le début de la soirée.
Donc, ne vous privez pas d'aller en soirée comme vous êtes et de vous amusez !
4) La danseuse est professeure de danses de couple :
Tout professeur ou toute professeure de danse de couple peut enseigner seul(e) ou avec sa propre partenaire. Il y a partout dans le monde, des danseuses talentueuses qui maitrisent parfaitement les danses de couples et les enseignent à merveille !
Il est plus facile pour une professeure de danse de couple d'apprendre à danser à une danseuse qu'à un danseur !
Mode d'emploi :
Premier cas : une professeure de danse de couple face à une danseuse débutante
Une situation plus facile pour la prof. qui doit d'abord expliqué les pas filles des figures concernées, puis elle devra jouer le rôle du danseur pour vérifier que la danseuse a compris car cha pas garçons et ses pas fillesque figure d'une danse de couple a ses
Première condition : il faut que cette prof. maitrise à la fois les pas filles et les pas garçons des figures débutants, intermédiaires et confirmés (selon le niveau de la danseuse).
Deuxième condition : la prof doit savoir impulser la danseuse débutante comme le ferait en général un danseur car son élève danseuse dansera plus tard avec des hommes et non avec des filles. En principe, il est plus facile pour la prof. d'impulser son élève danseuse et la guider que de s'auto impulser et s'auto guider.
Donc, la prof. ne devrait pas avoir de problème à ce niveau. Enfin, la prof n'aura plus qu'à se comporter comme un danseur face à son élève danseuse, pendant le stage ou le cours afin de vérifier elle-même que son élève a compris car chaque figure d'une danse de couple a ses pas garçons et filles qui s'emboitent pour que ça aille.
La figure ne peut se pratiquer sans ses pas féminins et masculins.
Si la prof. ne connait que les pas filles alors qu'elle est face à une fille qui a aussi besoin de comprendre le positionnement de son partenaire danseur par rapport à elle, la prof. devra enseigner alors avec son propre partenaire de danse ou avec un autre danseur présent et plus expérimenté. Ainsi, l'élève danseuse les suivra pour pratiquer avec un autre danseur présent et assez expérimenté.
Deuxième cas : une professeure de danse de couple face à un danseur débutant :
Cette situation semble plus compliquée pour la prof.
Puisque les danses de couple se pratiquent en principe entre deux personnes de sexe différents, on peut croire que cette situation serait plus facile pour la prof.
Mais c'est un leurre !
La prof. doit d'abord maitriser les pas filles et garçons des figures sensées être enseignées. Puis, elle doit expliquer les pas garçons des figures concernées.
Ensuite, vient le gros problème au niveau de la pratique : l'impulsion !
En effet, toutes les danses de couples sont jalonnées d'impulsions incessantes du danseur !
Il est plus facile pour une prof. d'impulser et de guider que de s'impulser ou s'auto guider ou encore d'inciter le danseur à impulser ! Or, face à un homme (un danseur débutant) qui est sensé impulser et guider mais qui ne sait pas encore impulser à fortiori guider, ça s'annonce difficile.
La situation est digne d'une équation à mille inconnues !
Si la prof. ne connait que les pas filles alors qu'elle est face à un garçon qui a aussi besoin de comprendre son propre positionnement par rapport à une danseuse, la prof. devra enseigner alors avec son propre partenaire de danse ou avec un autre danseur présent et plus expérimenté. Ainsi, l'élève danseur les suivra pour pratiquer avec une autre danseuse présente et de préférence, assez expérimenté.
La prof. doit savoir aussi qu'il peut y avoir des danseuses qui se bloquent ou refusent de danser avec une personne de même sexe dans une danse de couple sensée se pratiquer entre personnes de sexes différents car la danse est aussi une question de psychologie, d'imaginaire et de perception du cerveau. Certaines filles peuvent ne pas apprécier que la prof. leur prenne les mains pendant le cours ou le stage.
C'est assez rare, mais ce sont des choses qui arrivent des fois car dans l'imaginaire de certaines danseuses (qui me le disent discrètement), danser mains dans les mains avec une personne de même sexe renvoie à un couple de "lesbiennes". Mais, cela ne veut pas dire que ces personnes sont automatiquement contre le mode de vie des "lesbiennes".
La prof. doit alors envisager une autre solution: faire un cercle ou une rueda et permettre de temps à temps l'échange de partenaire de sexe différent.
5) Le danseur est professeur de danses de couple :
Il est plus facile pour un professeur de danse de couple d'apprendre à danser à une danseuse qu'à un danseur !
Mode d'emploi :
Premier cas : un professeur de danse de couple face à une danseuse débutante
C'est la situation idéale dans toutes les danses de couples ! Et ce, que la danseuse soit débutante ou pas.
Première condition : le prof. doit d'abord expliqué les pas filles des figures concernées, puis il devra jouer son rôle initiale de danseur pour vérifier que la danseuse a compris.
Deuxième condition : le prof. doit préalablement maitriser à la fois les pas filles et les pas garçons des figures débutants, intermédiaires et confirmés (selon le niveau de la danseuse). Enfin, le prof n'aura plus, après les explications, qu'à impulser la danseuse pendant le stage ou le cours afin de vérifier dans la pratique que son élève a compris.
Si le prof. ne connait que les pas garçons alors qu'il est face à une fille qui a besoin de comprendre aussi son propre positionnement et les attitudes sensuelles à adpter par rapport à un danseur, le prof. devra enseigner alors avec sa propre partenaire de danse ou avec une autre danseuse plus expérimentée. Ainsi, l'élève danseuse les suivra pour pratiquer avec un autre danseur présent et assez expérimentée.
Deuxième cas : un professeur de danse de couple face à un danseur débutant :
Cette situation n'est pas facile.
Le prof. doit d'abord expliqué les pas garçons des figures concernées, puis il devra jouer le rôle de la danseuse pour vérifier que son élève danseur a compris.
Le prof. doit donc maitriser les pas filles et garçons des figures sensées être enseignées. Ensuite, vient le gros problème : l'impulsion !
En effet, toutes les danses de couples sont jalonnées d'impulsions incessantes du danseur qui mène la danse !
Et, au niveau de la pratique, il est plus facile pour un prof. d'impulser et de guider que de s'impulser ou s'auto guider ou d'inciter le danseur à l'impulser ! Or, face à un homme (un danseur débutant) qui ne sait pas encore impulser ni guider, ça s'annonce difficile. La situation est digne d'une équation à mille inconnues !
Si le prof. ne connait que les pas garçons alors qu'il est face à un garçon qui a aussi besoin de comprendre le positionnement de sa partenaire par rapport à lui, le prof. devra enseigner alors avec sa propre partenaire de danse ou avec une autre danseuse présente et plus expérimentée. Ainsi, l'élève danseur les suivra pour pratiquer avec une autre danseuse présente.
Le prof. doit savoir aussi qu'il peut y avoir des danseurs qui se bloquent ou refusent de danser avec une personne de même sexe dans une danse de couple sensée se pratiquer entre personnes de sexes différents car la danse est aussi une question de psychologie, d'imaginaire et de perception du cerveau. Certains hommes peuvent ne pas apprécier que le professeur leur prennent les mains pendant le cours ou le sage.
C'est assez rare, mais ce sont des choses qui arrivent des fois car dans l'imaginaire de certains danseurs (qui me le disent diecrètement), danser mains dans les mains avec une personne de même sexe renvoie à un couple "gay". Mais, cela ne veut pas dire que ces personnes sont automatiquement contre le mode de vie des "gay".
Le prof. doit alors envisager une autre solution: faire un cercle ou une rueda et permettre de temps à temps l'échange de partenaire de sexe différent.
III - L'INVITATION À DANSER
Comment se faire inviter à danser
Voici quelques conseils aux danseuses afin d'être plus souvent invitées, mais qui peuvent s'appliquer aussi aux hommes.
Saluez
Dites bonsoir aux danseurs devant lesquels vous passez, même si vous ne les connaissez pas. Un simple geste peut suffire. Cela vous rend immédiatement approchable. Trop de gens ne le font pas par timidité alors qu'une simple salutation peut déclencher une invitation à danser.
Captez le regard
Tentez de capter le regard d'un danseur. Ne soyez pas insistante, il ne s'agit pas de le fixer telle une désespérée. Regardez-le pendant le changement de partenaire mais également pendant qu'il danse. Si les regards se croisent, il pensera que vous aimez le regarder danser et en déduira que vous aimeriez donc danser avec lui.
Ne restez pas assise
Danseuse assise = forte probabilité de râteau car la majorité des danseuses assises se disent indisponibles. Et si un danseur avait déjà pris des râteaux en invitant chaque fois des danseuses assises, il ne va pas recommencer sauf s’il a un projet de collectionner des râteaux pour ouvrir une boutique et les vendre ! Parcourez donc le bord de la piste, lentement, en passant près des danseurs. Si vous restez assise, on peut penser que vous faites une pause, que vous êtes juste venue regarder ou, qu'en tout cas, vous n'avez pas envie de danser dans l'immédiat.
Les danseurs inviteront en priorité les danseuses qui semblent prêtes à se lancer.
Restez dans l'espace de danse
Restez au bord de la piste de danse. Ne traînez pas trop longtemps au bar ou dans n'importe quel coin éloigné. Vous n'y trouverez là-bas que des hommes qui ne sont pas en train de chercher une partenaire pour danser.
Repérez le bon endroit
Après une danse, les danseurs se dirigent vers certaines zones. Allez dans les coins où vont les danseurs. Cela peut être entre le bar et la piste, près de l'entrée ou ailleurs, tout dépend du lieu. Essayez de vous mêler aux habitués.
Montrez-vous disponible
La "gymnastique olympique favorite" de certaines danseuses, c'est la consultation perpétuelle de leur téléphone. Il est préférable que vous rangiez votre smartphone : consulter Facebook en attendant d'être invitée va au contraire vous empêcher de l'être. Ne gardez pas non plus un verre à la main si vous voulez vous faire inviter à danser. Ne croisez pas les bras. Ne discutez pas continuellement avec quelqu'un. Tout cela peut donner l'impression qu'on risque de vous déranger et donc de subir un refus.
Et bien sûr, gardez le sourire.
Ayez une tenue adaptée
Portez une tenue séduisante, mais pratique pour la danse. Ne portez pas trop de bijoux (bracelet, collier, montre...) car les danseurs savent qu'ils peuvent se blesser, un doigt pouvant s'accrocher quelque part. Les trop longues jupes ou robes peuvent également gêner les mouvements, par exemple en bachata. Ayez des chaussures qui vous donnent un look de danseuse. Ne gardez pas de gilet ou de seconde épaisseur de vêtement.
Il faut que vous donniez l'impression d'être là pour danser et non par curiosité "sous couvert d'un hasard".
Dites-leur
Le meilleur moyen de danser avec un homme est encore de lui dire que vous voulez danser avec lui. En général, peu de femmes ont ce courage. Mais les hommes aiment être invités, le temps où cela était mal vu est révolu. Vous risquez au pire un « Peut-être plus tard ». Des danseurs ne vous invitent pas parce qu'ils sont timides ou imaginent que vous ne voulez pas danser avec eux, les inviter une première fois est donc la solution. Ensuite, ils vous inviteront à leur tour.
Encore une fois, ces conseils sont valables aussi pour les danseurs.
Ne refusez jamais
Ou faites-le discrètement. En effet, voir une danseuse refuser une danse la rend beaucoup plus inaccessible. Elle semble difficile, et les danseurs ayant le moins de confiance en eux ne se risqueront pas à l'inviter, tant la récidive d'un râteau leur semble probable. Si un danseur essuie des refus successifs, cela peut le pousser à quitter la soirée et en garder un mauvais souvenir du lieu pendant un moment. C'est pareil pour la danseuse qui, sous couvert de "besoin d'aller à la toilette" ou "je suis fatiguée" ou "je vais chercher mon maquillage dans mon sac", peut des fois s'éclipser à la vitesse de la lumière si aucun danseur ne s'intéresse à elle depuis longtemps. De même, si certains danseurs n'invitent que celles qui savent danser et boudent les débutantes, alors ces dernières vont se dire intérieurement "qu'elles avaient raison de ne pas faire confiance en elles-mêmes". Donc, chers danseurs, pensez aussi à inviter les débutantes.
Entretenez votre réseau
Gardez contact avec les danseurs afin qu'ils vous informent de leurs prochaines soirées. Essayez de rejoindre le groupe des habitués, ce qui vous permettra d'être présentée à de nouvelles personnes. Les danseurs invitent beaucoup plus les danseuses qu'ils connaissent, alors faites-vous connaître en sortant régulièrement aux mêmes endroits.
IV - DANSER AVEC UNE DÉBUTANTE
Comment danser avec une débutante
Vous avez décidé de danser avec une débutante ? Bravo pour le sacrifice !
Mais comment gérer cette situation ?
Mode d'emploi :
L'invitation
Vous ne pouvez pour rien au monde manquer ce magnifique morceau, malheureusement toutes les danseuses sont prises. Toutes ? Non, une débutante reste assise dans un coin. Or, rester assise n’est pas la bonne stratégie à adopter si on veut se faire inviter par un danseur. Rester débout aux alentours de la piste de danse, c'est l'occasion de faire votre B.A. de la soirée ! Souriez, même si vous devez vous forcer en pensant aux minutes qui vont suivre.
Les débutantes ont peur et ont parfois le réflexe de dire « Non, désolée, je suis débutante ». Il faut alors insister un peu car leur non veut dire en général oui. Je dis bien insister un peu, donc pas trop, quitte à retenter plus tard dans la soirée quand elles se sentiront plus en confiance, sur un morceau simple et bien rythmé. Et s'elle refuse encore vos prochaines invitations, arrêtez et tournez-vous vers d'autres danseuses disponibles, en général cela est possible à la fin d'une musique. En aucun cas, il ne faut revenir sans cesse à la charge en termes d'invitation, respectez la volonté de la danseuse, sinon il se peut qu'elle le ressente comme une obligation de danser et voire un harcèlement !
Or, vous devez préalablement savoir que la confusion des fois entre une simple invitation à danser et une drague est à la mode et que tout dépend de la perception de la danseuse que vous avez en face mais aussi de votre attitude. Vous devez savoir aussi que la frontière (non terrestre mais imaginaire) entre la simple drague et le harcèlement (drague répétée) est poreuse et donc que la confusion, selon la perception des uns et des autres, entre les deux est à la mode également au point d'ériger la gente féminine contre la gente masculine alors que ces deux mondes ont besoin l'un de l'autre et pas uniquement dans la danse.
La soirée est un lieu de joie et pas d'ennuie ou de conflits. La danseuse est libre de son choix. En plus, dans la vie, si vous courrez trop après une personne, elle vous fuira en général ! Il faut savoir patienter ou passer à autre chose. Cela peut des fois déclencher son retour volontaire.
Il y a à l'inverse les danseuses qui invitent. En aucun cas refuser l'invitation car on n'est jamais trop bon pour danser avec une débutante, humilité oblige.
Réalisez le bonheur que vous lui faites
Trouvez le plaisir dans la joie que vous faites à la débutante. Pour vous, ce n'est qu'une danse qui sera vite oubliée mais pour elle, c'est une soirée réussie grâce à vous ! Les débutantes n'ont pas l'occasion à chaque soirée de danser avec un bon danseur, ni même parfois de danser tout court. Prenez cette danse comme relaxante et reposante car vous n'avez pas besoin de déballer votre technique pour passer pour un dieu, même en étant plus que moyen.
C'est donc très bon pour l'égo quand on manque de confiance en soi.
Mettez-la en confiance
Certaines sont tétanisées par la peur, perdent leurs moyens et même tremblent. Discuter avec la fille permet de faire tomber la pression. Vous pouvez lui demander ce qu'elle connait, le nombre de cours qu'elle a eu... C'est l'occasion de faire connaissance avec une nouvelle personne, ce qui est toujours appréciable. Discuter trop longtemps peut par contre la gêner à garder le rythme car elle n'est pas encore assez à l'aise pour faire deux choses en même temps.
Commencez avec des actions simples, le temps d'évaluer le niveau de la partenaire. Ne vous lancez pas dans des tours d'entrée de jeu. Ne faites que ce qu'elle connait et elle se décrispera petit à petit.
Gardez surtout le sourire. Il faut que la danse soit agréable pour les deux. Si l'un des deux semble passer un mauvais moment, l'autre n'attendra plus que la fin du morceau. Il est agréable de danser avec quelqu'un qui sourit, peu importe le niveau.
Et le sourire étant communicatif, il faut sourire à la débutante et avoir l'air d'apprécier la danse quoi qu'on soit en train de penser.
Au lieu de vous ennuyer, améliorez-vous
Danser avec une débutante qui n'arrive pas à suivre plus de deux figures peut être très vite ennuyeux. Mais c'est aussi un bon exercice.
Pratiquez votre style. Sans trop en abuser non plus, car cela peut perturber la danseuse qui n'est pas encore habituée à se focaliser uniquement sur le guidage — vous pouvez lui donner l'impression d'aller plus vite que la musique. Avez-vous déjà vu des danseurs cubains se contenter du pas de base et d'une ou deux figures et pourtant être magiques à regarder ? Ils n'ont pas l'air de s'ennuyer. Le manque de figures est à compenser par le style. Voilà pourquoi j'apprends à ceux ou celles qui participent à mes stages et cours, le styling.
Rendez votre guidage plus clair. À force, vos partenaires connaissent les figures et que vous fassiez la bonne impulsion ou non, ça marche. Une débutante est en terre inconnue. C'est l'occasion idéale pour tester votre guidage. Il vous faut vous concentrer et vous rappeler les cours de vos débuts (faire un cercle parfait avec le bras, lancer l'impulsion un demi-temps avant, faire des appels bien visibles...), pour perdre vos défauts. On dit qu'une femme peut toujours suivre si le guidage est bon. Ce n'est pas tout à fait vrai, mais c'est plus vrai que faux.
En effet, à partir du moment où la danseuse se laisse guider et commence à avoir une bonne connexion, cela devient vrai. Si bien que vous pouvez vérifier chacune de vos figures et repérer celles que vous devriez améliorer.
N'essayez pas de l'impressionner
Il faut vous adapter à son niveau et non l'inverse ! Elle est déjà suffisamment impressionnée de danser avec un garçon qui est synchro avec la musique et qui tient sa main sans l'écraser, pas la peine de divulguer dès maintenant vos 80 figures, gardez-les pour les danseuses blasées par des années de soirées. En voulant qu'elle reparte en se disant « Waw, j'ai fait plein de figures de pro », elle risque de se dire : « Je n'ai rien compris, je suis nulle ».
Faites en sorte qu'elle ait l'impression de savoir danser. Contentez-vous du pas de base et des quelques mouvements qu'elle a appris en cours. Vous pouvez ajouter peu à peu des figures simples, surtout si vous faites plusieurs danses, mais allez-y progressivement. Vouloir trop en faire peut partir d'un bon sentiment en voulant qu'elle ne s'ennuie pas.
Mais, une débutante ne s'ennuie pas aussi vite que vous. Elle est trop occupée à essayer de garder le rythme, à réfléchir aux pas, voire à supporter l'effort physique, qu'elle n'a pas le temps de se dire qu'elle aimerait plus d'imagination de votre part. Souvenez-vous de vos débuts, et du nombre de danses qui ont été nécessaires rien pour que les mouvements de base deviennent des automatismes.
En faisant peut, elle repartira en disant à ses copines « Avec lui, j'arrive à danser, j'ai enfin confiance en moi, je réalise que je ne suis pas nulle, j'ai moi aussi des capacités que je ne soupçonnais pas ».
Ne vous transformez pas en professeur
On va en soirée pour s'amuser, pas pour suivre un cours. Si la débutante ne vous demande pas de lui expliquer quelque chose, ne le faites pas. N'arrêtez pas la danse lorsque quelque chose n'a pas marché, enchaînez l'air de rien, comme vous le feriez avec une danseuse confirmée. Une fille apprend beaucoup par la pratique, le simple fait de passer plusieurs minutes à se concentrer pour avoir une bonne connexion est un exercice suffisant. Si vous êtes un bon danseur, vous savez adapter votre guidage pour qu'elle réagisse correctement et se corrige.
Ne monopolisez pas toute la piste de danse !
En effet, Il arrive qu'un couple se comporte comme s'il avait privatisé une bonne partie de la piste de danse voire toute la piste. Ce qui empêche les autres couples de danser aisément. Or, cette piste de danse est faite pour tous les danseurs et danseuses y compris les couples.
Chaque couple a le droit de se déplacer comme il veut, mais tout en respectant l'espace mouvant des autres.
Vous investissez sur l'avenir
Il faut en permanence renouveler son groupe de danseuses car certaines disparaissent des soirées avec le temps. Certaines débutantes persévèrent et deviennent très bonnes, surtout en s'étant habituées à votre guidage au lieu de prendre de mauvais réflexes avec d'autres. En étant parmi un des premiers à les avoir invitées, à les avoir aidées et motivées, vous aurez une place particulière qui vous vaudra d'avoir une certaine priorité pour danser régulièrement avec elles.
Ce sacrifice apparent de quelques morceaux est donc profitable sur le long terme.
TEXTES DU PROFESSEUR DJIBS
NON LIBRE DE DROIT.